« C’était joyeux et simple. Le château vibrait des pas des enfants dévalant l’escalier en courant. Tout le monde se retrouvait autour de la table de la grande cuisine, pour un dîner improvisé. Et, à la fin des vendanges, nous sortions les guitares, nous mettions à chanter, à danser. Les voix se mélangeaient, les rires fusaient.
Je me souviens qu’il y a eu des moments difficiles. Mais même dans l’adversité nous trouvions les ressources pour garder le sourire et rester unis. Comme une famille.
Je me souviens que notre but ultime, c’était de faire du vin. Et que quelqu’un, quelque part, le savoure en bonne compagnie. Tout simplement.